sábado, 15 de enero de 2011

arte

On s'est dit que l'aspect culturel manquait un peu. Voici un apercu des diverses statuettes, poteries et tissus qu'on peut rencontrer en Bolivie. (ces photos sont toutes prises sous la crainte de se faire prendre par le gardien)

Les représentations humaines sont tres fréquentes; les tetes sont souvent carrées (voir Inti, le dieu du soleil).
La plupart des objets sont des trouvailles arquéologiques. Les poteries sont issues de la civilisation Tiwanaku, qui a prospéré beaucoup plus longtemps que les incas, pendant presque trois mille ans. Les objets en or sont Incas (il y avait aussi beaucoup de bijoux, faits en fines feuilles d'or (presque du papier!), qui formaient des couronnes ou des masques.)
Deux cultures précolombiennes subsistent en Bolivie, surtout caractérisées par leur langue: le Quechua (culture Inca) et l'Aymara (Tiwanaku). Aucune des deux n'a connu de version écrite avant la colonisation (étrange pour de si grands empires). Aujourd'hui ce sont plutot les gens del Campo (de la campagne) qui parlent ces langues.

viernes, 14 de enero de 2011

Huayna Potosí

"survived, happy, but I'm never doing it again!" voilà ce qu'on a écrit sur les murs de la cabane à 5150m, dernière étape avant l'ascension finale, en pleine nuit, pour se hisser au sommet du Huayna Potosí, 6088m.

Le premier jour on a marché jusqu'au glacier pour s'amuser à grimper au pic à glace.









Voilà l'aboutissement du deuxième jour, et notre cabane. (je rigole c'est les toilettes). C'était horriblement crevant à cause de tout l'équipement qu'on devait porter (grosses bottes genre ski, pic à glace, crampons, casque, gants, trois couches d'habits, et plein de barres de chocolat). On s'est tous effondrés pour faire la sieste à midi.


Mais il y a le troisième jour : l'épreuve.
C'était assez génial. On est partis en pleine nuit (sans avoir pu réussir à dormir vu qu'on s'est couché à 18h), et puis on a pris un té de coca et en avant! il y avait des éclairs dehors. on s'encorde, et ça commence, chacun sa lampe de poche sur la tête. Il faisait vraiment tout noir tout autour, sauf la neige sous nos pieds. Pas d'étoiles. Au bout d'un moment, La Paz apparaît entre les montagnes, lumières oranges. On monte, on monte. Aucun point de repère, juste la neige, et le rond de lumière de 3 mètres qui nous suivait. On voyait parfois Els (la belge de la photo) avec son guide et sa lampe.
La marche était interminable. On osait pas demander où on en était. Els nous dit 5500m ahhh seulement le tiers du chemin (et le quart, en durée).
On voit parfois des formes de montagne si on éteint les lampes. On voit notre première crevasse, tout près, et on plonge la lumière dedans. waouh.
Quand on en peut plus, on met une poignée de feuilles de coca dans la bouche et on mastique comme des lamas. Incroyable ça marche! On respire mieux, plus de point de côté, et on peut continuer encore un peu. On aurait pas réussi sans la coca. Plusieurs fois on a cru qu'on allait abandonner. C'était vraiment l'effort le plus intense de notre vie.
Soudain il commençait à faire bleu foncé plutôt que noir. C'était joli. Un peu magique. On marche on marche. On escalade. La neige est très profonde, elle s'effondre un peu quand on passe. Et puis la brume, et il fait de plus en plus clair. On arrive au mur final, belle pente, très neigeuse (parfait pour le ski!) mais pour marcher dedans! On est épuisés on doit s'arrêter tous les 5 mètres. Mais voilà la fin, la cumbre, et... le kitkat de la victoire!

La Cumbre! Pas de vue, il a neigé pendant presque tout le parcours! Il était 7h du mat', on venait de marcher six heures en luttant contre le froid, la fatigue et surtout l'altitude. On a eu des maux de tête, de ventre, et tout. On devait respirer très profondément et faire un seul pas par respiration...


Là c'est nous dans la descente, à côté d'une crevasse (ils ont pas trop peur ces boliviens). Il faut dire que toute la montée se fait sur un glacier, donc on en croise pas mal. D'ailleurs la petite pente au-dessus de nos têtes c'est le chemin :)

Death Road

Voici la fameuse Death Road, qui ne mérite pas du tout son nom! Il y a 5ans par contre c'était l'unique route pour aller de La Paz à Coroico, alors elle était chargée de bus, camions, taxis, et touristes suicidaires. Imaginez des camions se croiser... (google donne une bonne idée du défi)









c'est pas qu'ils ont mis des cascades dans la route, c'est qu'il y en a partout alors ils ont pas pu les éviter dans la construction!

la fin est un peu boueuse :)

jueves, 13 de enero de 2011

Sud Lípez

En sortant du Salar on est allés au Sud (dans notre super jeep touristique. il faut savoir que chaque jour il y a une trentaine de ces jeeps remplies de touristes qui sortent toutes faire le même tour. elles se suivent toutes. ça casse l'ambiance sauvage)
A part les lagunas qui sont pleines de flamant roses (qu'est-ce qu'ils font à 4000m??), la région est très montagneuse et désertique, mais assez magnifique.
On est même passés par une région volcanique à l'aube, on aurait dit une autre planète.